Un beau merdier quand même

Aujourd'hui, premier embouteillage en moto. Pas très drôle. Entre le monde, le stress et la pollution, je suis rentré avec un bon mal de tête. 

Contrairement aux apparences, on n'est pas du tout bloqués. On s'arrête aux feux rouges, mais sinon ça roule, tout doucement mais ça roule. Il faut avoir un bon équilibre, et ça se passe bien. Cela dit si la ville continue à se développer à cette vitesse, il va bien falloir à un moment modifier ce mode de vie du chacun sa moto, parce que l'air est saturé de gaz d'échappements. Depuis 4 jours, j'ai croisé 2 bus pourris, bloqués dans la circulation. 

Un autre truc assez fou, c'est la façon dont les nanas s'habillent pour sortir en moto :

On ne voit pas le moindre petit bout de peau ! Souvent, elles ont des gants qui remontent au dessus du coude, et surtout des chaussettes spéciales tongs, avec le passage entre les orteils. Je rappelle les chiffres : là il fait 34° à l'ombre. 

Dans la série des petits métiers de Saïgon : Démêleur de spaghettis. 

Comments

[Max]

Alors, avant de poster mon prochain message, tablons sur un échange de bon procédé. Passe voir mon blog et laisse moi un petit mot, car j'y ai posté récemment des choses qui vont te parler!

En ce qui concerne la circulation, je dirais que ce sont les voitures de plus en plus nombreuses qui transforment le trafic. Saigon est faite pour les deux roues, à bas les caisses dans lesquelles il n'y a jamais plus d'un passager, voire le plus souvent un unique conducteur! En deux roues, on peut circuler à 2, 3 ou plus, tout en fluidité! C'est toujours le cas si on fait preuve de débrouille!

Et pour ce qui est des nanas en moto, c'est le soleil qui les oblige à s'emmitoufler. Le diktat de la mode existe aussi au Vietnam. Mais être bronzée là bas n'est pas un critère de distinction dans la bonne société. Si on a la peau noircie par le soleil, c'est qu'on est une nhaque, une paysanne. Et pour se faire bien voir, ce n'est pas ce qu'il y a de mieux. Les clichés ont la vie dure au Vietnam.